Conscients des intérêts communs qui les unissent, plusieurs centres communautaires de loisir (CCL) ont décidé de se regrouper pour se donner une voix forte, défendre leurs enjeux et partager des outils et des connaissances. C’est ainsi qu’est née, en 1976, la Fédération québécoise des centres communautaires de loisir (FQCCL), conçue par et pour ses membres, à l’image de ce qu’ils construisent chaque jour avec leur communauté.
Depuis les premiers patros, les centres communautaires de loisir sont nés pour répondre aux grands enjeux sociaux du Québec. Cette aventure collective, marquée par la solidarité et l’engagement, se poursuit aujourd’hui à travers la FQCCL.
La FQCCL s’apprête à célébrer son 50e anniversaire, forte d’un réseau dynamique et d’une approche multidimensionnelle. Une belle histoire de solidarité qui continue de s’écrire chaque jour, avec et pour les communautés.
En 2024, la FQCCL organise la première édition du rendez-vous des CCL.
Lors d’une assemblée générale spéciale, les centres communautaires de loisir annoncent un tout premier processus d’agrément des CCL créé par et pour eux!
La FQCCL est cochercheuse pour le projet « Favoriser la participation sociale et l’inclusion des personnes aînées» vivant des enjeux de santé mentale, en partenariat avec les centres communautaires de loisirs » et contribue au développement du programme Participe-Présent
La toute première édition de la Journée québécoise des centres communautaires de loisir (JQCCL) voit le jour. Instaurée à la suite de la Semaine québécoise des centres communautaires de loisir (SQCCL), cette journée annuelle rassemble désormais les centres communautaires de loisir du Québec chaque premier jeudi d’octobre afin de faire rayonner leur mission, leur engagement et leur rôle essentiel dans la vie des collectivités.
8 centres communautaires de loisir de la région de Montréal élaborent un programme de psychomotricité pour les 0-5 ans. En 2011, la FQCCL devient gestionnaire du programme Le jardin de Pirouette et Cabriole et le déploie depuis partout au Québec.
Les centres communautaires de loisir fédérés se dotent d’un cadre de référence précisant leurs approches et perspectives.
En 2000, la FQCCL incorpore l’Institut National de Formation et de Recherche-Action (Infra), un organisme communautaire autonome de formation. L’année marque également la publication du rapport de recherche « À propos de la spécificité des Centres communautaires de loisirs » par Lucie Fréchette, coordonnatrice du Groupe d’étude et de recherche en intervention sociale (GÉRIS).
Forte de son expérience en formation et consciente des réalités changeantes des organismes communautaires, la FQCCL met sur pied un programme de formation qu’elle soutient à même ses ressources pendant plus d’une décennie.
Neuf centres se réunissent pour fonder officiellement la Fédération québécoise des centres communautaires de loisir (FQCCL) pour défendre leurs intérêts collectifs, partager des ressources et faire rayonner leur mission à travers le Québec.
Alors que les besoins explosent avec le baby-boom, patros et centres de loisir se multiplient dans les quartiers populaires. Ils développent une approche globale, misant sur le loisir comme outil d’éducation populaire et de cohésion.
Les patros émergent en réponse à la désindustrialisation, à l’exode rural et à la dislocation du tissu social. Leur mission : offrir aux jeunes des lieux de rassemblement, de loisir et de solidarité, inspirés de la doctrine sociale de l’Église.
La FQCCL mobilise les centres communautaires de loisir (CCL), les soutient et les accompagne dans le développement du loisir communautaire, de l’action communautaire et de l’éducation populaire; elle défend leurs intérêts communs en menant des actions de concertation, de négociation et de représentation.
Un centre communautaire de loisir (CCL) est un milieu de vie créé par et pour les citoyen·ne·s d’une communauté locale, où les gens se rassemblent, s’impliquent, apprennent et construisent du lien.
Un CCL agit concrètement sur les enjeux locaux : isolement, précarité, inclusion, participation citoyenne, mieux-être.
Ces 3 dimensions sont imbriquées et vivantes, au service d’un même but : favoriser le développement holistique des personnes, soutenir les familles et encourager l’implication citoyenne
Mobilisation de la population par des actions visant à répondre à ses besoins, améliorer ses conditions de vie ou transformer son quartier.
Ex. : La distribution alimentaire, la mise en place d’un jardin collectif, la lutte contre un droit et plus encore.
Participation récréative de la population à des activités accessibles et inclusives qui renforcent la santé, les liens sociaux et le sentiment d’appartenance.
Ex. : La danse en ligne, le volleyball, des cours de musique ou bien encore des ateliers d’écriture intergénérationnels.
Réflexion critique de la population par des activités éducatives et des démarches d’apprentissage qui permettent de nommer les enjeux et d’agir pour les affronter.
Ex. : Favoriser la participation sociale des personnes aînées pour briser l’isolement et favoriser la santé globale.